La palette s’éclaircit

Durant les années 1986 /1987 une mutation se prépare. Aux quatre lois fondamentales qui sont : le dessin, la composition, la couleur et la matière, il va essayer d’en ajouter une 5ème tout aussi importante à ses yeux et qu’il nomme « l’intensité de la lumière dans la couleur ».

En effet toutes ses études, recherches et réflexions l’ont amené à constater que pour traduire cette intensité de lumière, de nombreux peintres avaient trop souvent réduit l’échelle des valeurs. Si l’on admire, à juste titre, les œuvres de l’école de Barbizon du XIX siècle, on doit cependant admettre que ces toiles sont bien souvent très sombres et ne reflètent pas, d’une manière générale, ce que la nature offre à nos yeux.

Pour preuve la révolution des Impressionnistes qui ont voulu, avant toute considération d’ordre technique, ne plus prendre en compte l’objet mais plutôt l’œil et faire de la peinture un art exclusivement sensoriel. Ils ne cherchaient qu’à capter l’instant, qu’à restituer la vision directe de la nature et pensaient parvenir ainsi à dépasser le concept traditionnel du « clair-obscur » qui prévalait depuis la Renaissance.









 
 
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